Règles de navigation et stand-up paddle

Règles de navigation et stand-up paddle

Quelles sont les règles de navigation en paddle ?

Les sports nautiques attirent de plus en plus de personnes, que ce soit les petits ou les grands. Cependant, il s’agit d’une pratique qui peut être à risque, notamment pour les débutants. Il faut alors prendre les précautions nécessaires avant de se lancer. Le stand-up paddle fait partie de ce genre de sport. S’il n’est pas si difficile de se deplacer sur une planche rigide ou gonflage sur un plan d’eau ou sur la mer à l’aide d’une pagaie, il vous faudra connaitre quelques règles pour sa pratique. Vous trouverez donc dans cet article tout ce qu’il vous faudra savoir avant de monter sur votre planche afin de ne pas prendre de risque et respecter la réglementation maritime.

Pratique du stand-up paddle en mer

Même si c’est un sport très fun et agréable à pratiquer, comme il peut se pratiquer en mer, il est donc régi par le règlement maritime. Il faut savoir en premier lieu que vous n’êtes pas le seul à occuper cette étendue bleue (malheureusement). Il y a non seulement les particuliers qui viennent y baigner, d’autres embarcations comme les bateaux motorisés ou à voile, mais également des surfeurs ou des kayakistes, sans oublier les équipes de secours qui pourraient se déplacer pour vous sauver en cas d’incident. C’est donc la raison pour laquelle, il existe des règles bien strictes en matière de stand-up paddle. C’est dans le but de préserver votre sécurité et la leur.

Comme la mer est très vaste et les vagues peuvent monter d’un moment à l’autre. Il faut donc bien regarder la météo avant de partir. Le plus dangereux reste le vent qui peut se lever et vous empêcher de rejoindre votre point de départ ou pire, le bord ! Partez toujours face au vent, il vous sera alors plus facile de rentrer, poussé par le vent. Si vous partez dos au vent, vous vous sentirez à l’aise et vous vous déplacerez rapidement. Le retour en revanche risque d’être pénible et difficile, face au vent contre lequel il faudra lutter. D’autre part, il est formellement interdit de pratiquer le paddle en dehors des heures de journée. Partir la nuit est une mauvaise idée, oubliez-là de suite.

Il faut également savoir qu’avec les nombreuses embarcations qu’on peut y trouver, il faut respecter les règles de priorité, comme dans la circulation routière. Si vous rencontrez donc un autre pratiquant du stand-up paddle, la priorité revient à celui qui se trouve à droite. Mais si vous vous trouvez face à face, il vous faudra alors passer par la droite. Cela dit le danger vient surtout des bateaux qui naviguent plus vite que vous et créent des vaguent qui peuvent vous faire tomber. Habillez-vous de manière voyante de façon à être vu.

Les règles de priorité en mer sont donc comme suit : la priorité appartient au navire qui peut effectuer des manœuvres, mais dans le cas contraire, c’est-à-dire pour les bateaux à moteur, la priorité revient à celui qui est en stand-up paddle. Dans la pratique, vous n’êtes pas en position de force et il convient d’être extrêmement vigilant.

Pratique du stand-up paddle en eaux vives

Ici, on entend par eaux vives les rivières. Si vous envisagez donc de monter sur votre planche sur une rivière, sachez qu’il est formellement interdit d’utiliser un leash. Si la rivière en question est de la classe 3, ou si elle est constituée de gros rochers, le port d’un casque est obligatoire et il est recommandé de porter des chaussures fermées et des gilets qui aident à la flottabilité. Tout comme la pratique en mer, le stand up paddle ne devra être pratiqué qu’en journée.

Pratiquer du stand-up paddle sur un plan d’eau

Même si pour toute pratique du paddle, il faut suivre les règlements imposés par l’arrêté du 2 février 2014 concernant les engins de plage et leurs fonctionnalités, pour la pratique sur un plan d’eau, il faut se référer aux règles locales. Il se pourrait en fait qu’elle soit interdite ou tout simplement restreinte dans certaines zones. Le mieux est donc de s’informer au préalable pour éviter d’en courir une quelconque peine. Pour cela, vous pouvez vous informer à la mairie si le règlement n’est pas affiché.

Il est important de porter à votre connaissance que même si vous ne trouvez aucun affichage, vous ne pouvez pas directement sauter à l’eau comme bon vous semble. Il vous appartiendra de vous renseigner.

Il ne faut pas non plus oublier qu’il est formellement interdit de pratiquer le stand-up paddle eu milieu des baigneurs et de croiser la route des chenaux d’entrée et de sortie de port.

Vos droits varient selon votre stand-up paddle

Il est important de savoir que les règles qui régissent la pratique du paddle peuvent varier en fonction de la planche que vous utilisez, de son type et de sa longueur. Selon l’arrêté du 02 février 2014, toutes les embarcations dont l’énergie est propulsée par la force humaine et dont la longueur est inférieure à 3, 50 m est appelé engins de plage. Ces derniers n’ont pas d’étanchéité, de stabilité, ni de flottabilité vous permettant de sortir de la zone des 300 mètres (après les bouées en mer).

Une planche rigide ou gonflable de moins de 3,5 m en fait donc partie. Si c’est le type de planche que vous utilisez dans ce cas, vous ne pouvez pas naviguer à plus de 300 mètres d’un abri. En d’autres termes, vous devez rester à moins de cette distance de la plage. Gardez à l’esprit que ce sont toujours des mesures de sécurité.

Mais dans le cas où votre planche est rigide et a plus de 3,5 m de long, il s’agirait alors d’une embarcation qui a le droit de naviguer au-delà des 300 mètres, donc notamment jusqu’à 2 000 nautiques de la côte. Mais pour cela, il vous faudra vous équiper : d’un gilet d’aide à la flottabilité minérale de 50 N ou d’une combinaison isotherme, d’un leash qui est un moyen de rester en contact avec le flotteur, d’un dispositif de remorquage et d’un quelconque appareil lumineux qui a une autonomie de 6 h minimum comme une lampe par exemple.

Les planches gonflables de plus de 3,5 m peuvent également aller au-delà des 300 mètres si elles disposent d’une ou plusieurs réserves de flottabilité. Pour le savoir, il faudrait qu’elle passe un test de flottabilité résiduelle avec la chambre à air afin de connaitre son plus grand volume disponible.

Les cas particuliers pour la pratique du stand-up paddle

Il faut savoir que les engins de plages peuvent aller au-delà des 300 mètres s’il s’agit d’une activité organisée par l’État ou par une structure qui est membre d’une fédération sportive agréée par le ministre chargé des sports. Toutefois, il faut que l’activité soit encadrée par des personnes qualifiées pour assurer la sécurité des pratiquants et que tous les participants portent un équipement de flottabilité. Et dans le cas d’une pratique encadrée, un moniteur ne devra s’occuper que de 4 élèves maximum.

Pour conclure, bien qu’il s’agisse d’un sport agréable à pratiquer, il ne faut pas minimiser les risques qui pourraient survenir si vous ne maîtrisez pas encore bien le paddle. Il est donc préférable que vous appreniez à le pratiquer avant de vous lancer. Le mieux serait de le faire sur de l’eau calme, c’est-à-dire sans vague.

Nous vous conseillons donc avant de vous lancer :

  • De bien savoir nager
  • De bien connaitre les vagues
  • De laisser une vague pour une seule personne en cas de surf
  • De pratiquer avec un vent qui n’est pas susceptible de vous éloigner des côtes
  • De toujours avoir une trousse de secours
  • D’avoir sur soi un moyen de communication
  • D’être toujours équipé en conséquence
  • De toujours vérifier l’état des matériels
  • De connaitre les différents règlements sur le sujet
  • De porter une combinaison en fonction de la température et de préférence un haut voyant
  • De respecter les règles de priorité
  • De s’écarter de plus de 15 mètres des routes de toutes les embarcations comme les bateaux de croisière par exemple